Le repérage amiante des enrobés routiers

Le risque d’exposition à l’amiante ne se limite pas à sa présence au sein de certains bâtiments antérieurs à juillet 1997, il s’étend aussi au niveau des voiries, ouvrages au sein desquels l’amiante chrysotile a servi de composant consolidant et ce, jusqu’au milieu des années 90.

Dans un souci de cohérence avec les mesures obligatoires préventives vis-à-vis de l’amiante présent dans les bâtiments, une circulaire ministérielle a instauré le 15 mai 2013 une nouvelle obligation aux porteurs de projets de travaux de voirie : faire réaliser un repérage amiante des enrobés routiers avant le début de tout chantier.

Destiné à détecter la présence du polluant au cœur des revêtements routiers, pour évaluer l’échelle de risques éventuellement présents, le repérage amiante des enrobés routiers doit être pratiqué par un professionnel certifié et formé pour ce type d’intervention, tel un expert de SETI Diagnostics Immobiliers.

Celui-ci est chargé de constituer un rapport exhaustif, comprenant même une étude historique et documentaire du tronçon de voirie impacté par les travaux.

Il doit pratiquer aussi une inspection visuelle minutieuse et réaliser des carottages des bitumes à des fins de prélèvement pour analyse par META.

Toute la méthodologie employée lors d’un repérage amiante des enrobés routiers permet d’émettre des conclusions pertinentes pour sécuriser le chantier et préserver ainsi la santé des travailleurs comme l’environnement.